Vous avez observé un écureuil roux dans son milieu naturel, ou non loin de chez vous ? Signalez-le sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) !
Sur les traces de l’écureuil roux
En signalant un écureuil roux sur l’observatoire de la biodiversité, vous participerez à enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire de Grand Paris Seine Ouest (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray).
Plus de 150 écureuils roux observés
La période de recensement de l’écureuil roux sur l’observatoire de la biodiversité s’est déroulée de septembre à décembre 2023. Plus de 150 individus ont été signalés sur la carte interactive !
Consulter la carte des écureuils roux signalés
Écureuil roux. © Nicolas Davy
À propos de l’écureuil roux
Comment le reconnaître ?
L’écureuil roux est la première espèce concernée par l’inventaire participatif proposé par GPSO : familière du grand public, elle est également emblématique des espaces forestiers présents sur le territoire. Espèce protégée, vous pourrez le rencontrer toute l’année et dès le lever du jour.
De taille moyenne, l’écureuil roux pèse entre 300 et 400 grammes environ, mesure une vingtaine de centimètres et possède une queue d’une longueur presque équivalente à sa taille.
Écureuil de Corée
Attention, il ne doit pas être confondu avec l’écureuil de Corée, également présent sur notre territoire.
Un acteur de la biodiversité
L’écureuil est connu pour faire sans cesse des provisions pour l’hiver en cachant des graines dans le sol ou dans les arbres. Il participe ainsi activement à la régénération des forêts, car les graines qu’il oublie de déterrer germent et deviennent des arbres.
Quand le rencontrer ?
Toute l’année et dès le lever du jour. L’écureuil roux n’hiberne pas, même si son activité est ralentie les jours de froid.
Où vit-il ?
On l’observe souvent sur les couloirs naturels tels que les boisements composés de feuillus, pins, sapins… ou dans les parcs et jardins. Il se déplace beaucoup sur son espace de vie et fréquente essentiellement le branchage des arbres, mais il est également observé au sol pour la recherche de nourriture.
En savoir plus
- Selon son environnement, il peut exister deux pics de mises bas chez l’écureuil roux : le premier de février à avril et entre mai et août. Après une gestation qui dure entre 38 et 40 jours, une femelle peut donc avoir deux portées par an avec, en moyenne, 3 à 5 petits par portée.
- Dans la nature, l’espérance de vie d’un écureuil roux est de 5 à 6 ans, et jusqu’à 12 ans en captivité.
- Il construit généralement plusieurs nids sphériques composés de rameaux et de branchettes. L’intérieur est tapissé d’herbe, de mousse et de plumes.
Une espèce protégée (Article L. 411-1 du code de l’environnement)
La fragmentation de ses milieux de vie, les collisions sur les routes, voire l’installation de compétiteurs, fragilisent ses populations dont l’état et l’évolution restent mal connus.
Comment accueillir l’écureuil roux dans les jardins ?
L’écureuil roux s’invite de plus en plus souvent dans les jardins, attiré par les insectes qui sont de la nourriture pour eux. Pour favoriser sa venue au jardin, vous pouvez :
- Installer des arbres à graines, comme le noisetier, le châtaignier, le noyer ou le chêne car l’écureuil roux est un animal attiré par la nourriture.
- Aménagez des petits coins sauvages avec des arbres pour qu’il puisse s’y installer
- À proximité de cette zone, laissez en continu un petit récipient (bas et lourd, pour ne pas qu’il le renverse) avec de l’eau claire.
- Abandonnez l’usage de produits toxiques comme des produits phytosanitaires.
- Evitez la présence de chats.
Un observatoire de la biodiversité, pour quoi faire ?
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Territoriale de la Biodiversité (STB) du territoire, la Maison de la Nature et de l’Arbre lance un appel à la participation à un « Observatoire grand public de la biodiversité ».
Cet observatoire a pour objectif d’impliquer les habitants dans une démarche de connaissance de certaines espèces végétales ou animales sauvages, afin de mieux évaluer l’état de la biodiversité sur le Territoire et faire évoluer les espaces de nature en conséquence.
4 espèces sauvages à observer sur 4 périodes de l’année
Le public est invité à identifier certaines espèces indicatrices du territoire à partir du 1er septembre 2023, sur 4 périodes de l’année, pour 4 espèces sauvages, dans le but de :
- Enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire de GPSO
- Localiser la répartition de certaines espèces communes indicatrices pour la biodiversité
- Orienter la végétalisation du cadre urbain ainsi que protéger et restaurer les écosystèmes
- Déployer des continuités naturelles sur le territoire pour assurer un réseau de déplacements et d’échanges propices au cycle de vie des espèces animales et végétales
- Favoriser l’émergence d’un territoire résilient qui veille à la qualité de son cadre de vie
Les espèces retenues (écureuil roux, rouge-gorge, hérisson et rougequeue noir) sont des espèces indicatrices de la biodiversité et emblématiques des milieux naturels, facilement reconnaissables.
Carte des écureuils observés sur le territoire
En savoir plus sur l’observatoire de la biodiversité
Avez-vous trouvé cet article utile ?
OUI NON
Comment pouvons-nous améliorer la page ?
