Vous avez observé un hérisson dans son milieu naturel, ou non loin de chez vous ? Signalez-le sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) !
Sur les pas du hérisson
Signaler un hérisson
Voir la carte des hérissons observés
© Nicolas Davy
En signalant un hérisson sur l’observatoire de la biodiversité, vous participez à enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire de Grand Paris Seine Ouest (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray).
Après l’écureuil roux et le rouge-gorge, le hérisson est la troisième espèce concernée par l’inventaire participatif proposé par GPSO.
À propos du hérisson
Comment le reconnaître ?
Le hérisson est une espèces dite « parapluie ». Les espèces parapluies sont des indicateurs de la biodiversité car elles informent la présence d’autres espèces et fournissent des informations sur la bonne santé de l’environnement. Les espèces parapluies occupent une grande variété d’habitats, raison pour laquelle elles sont souvent sélectionnées pour des projets de conservation d’espèces et d’écosystèmes.
Quand le rencontrer ?
Le hérisson est de sortie le matin et la nuit. Il hiberne de novembre à fin février.
Où vit-il ?
On le croise souvent dans les couloirs naturels comme les haies, les chemins de terre ou les murs, contrairement aux prairies ou zones cultivées où il apparait peu.
Un acteur de la biodiversité
Le territoire de GPSO compte de nombreux espaces verts essentiels au bon développement du hérisson. Avec l’expansion des villes, la densification des réseaux routiers et la dégradation de son habitat, ses déplacements pour rechercher sa nourriture se révèlent de plus en plus dangereux. La stratégie en faveur de la biodiversité semble, avec sa trame verte, être un outil parfait pour la survie de ce petit mammifère.
Création de zones protégées
GPSO compte 16 sites majeurs, zones conservables permettant de protéger l’habitat du hérisson et de lutter contre la rapide transformation des paysages.
Ces zones offrent des lieux de vie propices au hérisson, comme les forêts et particulièrement les clairières, les lisières et les sentiers qu’il emprunte régulièrement et où la nourriture est abondante. Les morceaux de bois au sol, les amas de branchages, les arbres couchés, les tas de pierres sont autant de caches utilisées par le hérisson.
Le hérisson est ainsi mieux préservé en forêt et dans les zones végétalisées. Ces milieux protégés, diversifiés et peu pollués, représentent le biotope idéal pour ce petit mammifère, loin de l’activité citadine, dangereuse pour sa survie.
Une espèce protégée
Etant une espèce sauvage et protégée, le hérisson ne peut pas être détenu et transporté. Une chute peut lui être fatale. C’est un animal craintif, pour son bien-être, il ne faut pas le toucher. Il n’est pas recommandé de donner à manger à un hérisson car tous les animaux sauvages doivent vivre en autonomie. En effet, ce comportement les rend plus vulnérables et peut entraîner une dépendance à l’homme. Pour information, le lait et le pain sont toxiques pour le hérisson. Les croquettes ont également des effets nocifs.
Comment favoriser la présence du hérisson dans les jardins ?
Afin que le hérisson se sente bien dans votre jardin vous pouvez :
- Aménager des petits coins sauvages pour qu’il puisse s’y installer (zones de friches et de buissons à l’écart des lieux de passages et d’activités, tas de feuilles, de bois, compost…).
- Ne pas utiliser de produits toxiques (produits phytosanitaires, granules anti-limaces…).
- Créer des passages à hérisson au pied de vos clôtures pour faciliter ses déplacements de jardins en jardins.
- Favoriser l’apparition de micro-organismes en préservant la qualité du sol. Vous pouvez utiliser du paillage organique (paille, foin, feuilles) pour le protéger. Cela attirera des insectes dont se nourrit le hérisson. À proximité de cette zone, laissez-en continu un petit récipient (bas et lourd, pour ne pas qu’il le renverse) avec de l’eau claire.
- Faire attention lorsque vous passez la tondeuse.
Grâce à toutes ces petites attentions, le hérisson saura vous remercier en devenant votre meilleur auxiliaire de jardin !
À quoi sert l’observatoire de la biodiversité ?
Les données recueillies par l’observatoire de la biodiversité permettent de visualiser la répartition et les axes de déplacement de la faune, et d’identifier les points de rupture. La végétalisation du cadre urbain pourra ainsi être adaptée afin de créer des continuités naturelles pour assurer un réseau de déplacements et d’échanges propices au cycle de vie des espèces animales et végétales – par exemple, des passages pour les hérissons, une espèce protégée et indicatrice de la santé de la biodiversité.
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