Vous avez vu un lézard des murailles ?

Signalez-le sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) du 1er juin au 31 août 2025

Créé le 31/05/2025 - Mis à jour le 02/06/2025

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Vous avez prévu de lézarder au soleil cet été ? Il se pourrait bien que vous croisiez un lézard des murailles qui fait de même… Si c’est le cas, signalez-le sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) !

Avez-vous vu le lézard des murailles ?

L’observation du lézard des murailles s’inscrit dans le cycle de l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest, qui invite depuis septembre 2023 à recenser sur une carte interactive certaines espèces animales emblématiques de la biodiversité.

En signalant un animal sur l’observatoire de la biodiversité, vous participerez à enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire de GPSO (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray).

Quand et comment participer ?

Vous pouvez signaler un lézard des murailles sur la carte interactive en ligne du 1er juin au 31 août 2025.

Signaler un lézard des murailles

Voir la carte des lézards observés 

Balade pédagogique à Sèvres samedi 14 juin 2025

Pour en savoir plus sur le lézard des murailles et sur l’orvet, venez l’observer lors d’une balade pédagogique organisée par la Maison de la Nature et de l’Arbre, qui sensibilise les habitants de Grand Paris Seine Ouest à l’écocitoyenneté.

Samedi 14 juin 2025 de 10h à 12h, dans le Parc Brimborion à Sèvres.
Gratuit, sur inscription.

Formulaire d’inscription en ligne

Comment reconnaître le lézard des murailles ?

Lézard des murailles. © Nicolas Davy

Le lézard des murailles se reconnaît grâce à son corps allongé, sa queue longue et ses pattes fines. Sa couleur varie du brun au gris, et son dos est souvent habillé de motifs. Son ventre est clair, changeant de couleur en fonction des espèces.

Adulte, le lézard des murailles mesure généralement entre 15 et 20 cm et il ne dépasse pas les 9 grammes.

Le lézard des murailles est une espèce bien connue en France. Il apparaît souvent dans les espaces fréquentés par l’Homme. Il affectionne particulièrement les zones ensoleillées, comme les murs, les murets de pierres, les talus, les jardins ou encore au bord des chemins.

À propos du lézard des murailles

Quand le rencontrer ?

Le lézard des murailles est un animal diurne. Vous pouvez l’observer en journée du printemps à l’automne. En hiver, il entre en hibernation, trouvant refuge au sec et à l’abri du gel dans les anfractuosités des murs ou sous des pierres.

Comment vit-il ?

Le lézard des murailles se nourrit principalement de petits arthropodes (des insectes, des araignées et des petits invertébrés).

Sa période de reproduction débute au mois d’avril, dès les premières chaleurs. Après l’accouplement, la femelle pond 2 à 9 œufs selon sa taille, qu’elle dépose dans un endroit chaud et protégé, comme une fissure dans un mur ou sous des pierres. L’éclosion a lieu environ deux mois plus tard selon la température. Les jeunes sont autonomes dès la naissance.

Une espèce protégée

Le lézard des murailles est protégé en France, il est interdit de le capturer ou de le manipuler. Ce statut vise à préserver cette population fragilisée par la raréfaction de leur habitat dû à l’urbanisation, par l’agriculture intensive et la destruction de vieux murs.

De plus, il est considéré comme une espèce déterminante ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique). Cela signifie que la présence du lézard des murailles témoigne de la qualité et de la diversité du milieu où il se trouve, ce qui en fait un critère fort pour identifier et protéger un site naturel à haute valeur écologique.

Qu’est-ce que l’observatoire de la biodiversité ?

Depuis le lancement de l’observatoire de la biodiversité de GPSO en septembre 2023, les habitants sont invités à s’impliquer dans une démarche d’observation de certaines espèces animales emblématiques du territoire.

Les données recueillies permettent de visualiser la répartition et les axes de déplacement de la faune, et d’identifier les points de rupture. La végétalisation du cadre urbain pourra ainsi être adaptée afin de créer des continuités naturelles pour assurer un réseau de déplacements et d’échanges propices au cycle de vie des espèces animales et végétales – par exemple, des passages pour les hérissons, une espèce protégée et indicatrice de la santé de la biodiversité.

Réouverture de l’observatoire pour les 4 premières espèces

Pendant la première année de l’observatoire, de septembre 2023 à août 2024, près de 1000 animaux ont été signalés sur la cartographie en ligne de l’observatoire. Les 4 espèces concernées étaient l’écureuil roux, le rouge-gorge, le hérisson et le rougequeue noir.

Depuis avril 2025, il est de nouveau possible de signaler l’une de ces 4 espèces sur l’observatoire afin de poursuivre l’enrichissement des données et de sensibiliser le grand public à la présence de la faune sauvage sur le territoire.

La deuxième année de l’observatoire s’est ouverte avec la mésange bleue, recensée plus de 400 fois sur la période de septembre à novembre 2024, puis le pinson des arbres, observé plus de 130 fois entre décembre 2024 et février 2025, et enfin le moineau domestique de mars à mai 2025. Le lézard des murailles vient conclure ce deuxième cycle d’observation.

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