Avez-vous vu la mésange bleue ?

Participez à l'observatoire de la biodiversité de septembre à novembre 2024

Créé le 16/08/2024 - Mis à jour le 02/12/2024

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Vous avez observé une mésange bleue dans son milieu naturel, ou non loin de chez vous ? Signalez-la sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) !

Avez-vous vu la mésange bleue ?

Le recensement de la mésange bleue est terminé.

La période de recensement de la mésange bleue sur l’observatoire de la biodiversité de GPSO s’est déroulée de septembre à novembre 2024. Plus de 570 mésanges bleues ont été signalées sur la carte interactive !

Consulter la carte des mésanges bleues observées

Mésange bleue sur une barrière
Mésange bleue. © Nicolas Davy

À propos de la mésange bleue

Comment la reconnaître ?

La mésange bleue se caractérise par la couleur bleu cobalt sur la partie supérieure de sa tête, sur ses ailes et au-dessus de sa queue.

Ses joues et son front sont blancs avec un bandeau noir sur les yeux qui rejoint sa nuque et forme un collier tout autour de son cou. Sa poitrine et son ventre sont jaunes et une partie de sa nuque a une tâche verte.

Une fois adulte, la mésange bleue a une taille moyenne de 10 à 12 cm pour un poids moyen d’environ 11g.

Comment vit-elle ?

La mésange bleue construit son nid dans des trous d’arbres ou des nichoirs. Il se compose d’une base de mousse et de poils divers.

La mésange bleue se nourrit surtout d’insectes et d’araignées. Elle change de régime durant l’hiver cherchant les graines, les baies et les fruits sauvages. Elle passe beaucoup de temps à inspecter rameaux et feuilles avec agilité et dans des positions parfois acrobatiques ou il n’est pas rare de la voir perchée au bout d’une branche la tête en bas.

Quand la rencontrer ?

Toute l’année, pendant la période de nidification et élevages des jeunes, on peut l’apercevoir chercher de la nourriture pour ses petits, tandis que pendant la période plus froide de fin d’année, elle change son régime et cherche des graines et des baies.

Où vit-elle ?

La mésange bleue est un oiseau commun en France : on la trouve sur tout le territoire ou elle vit globalement dans des boisements, des parcs et des jardins. On peut aussi la trouver en montagne.

Un acteur de la biodiversité

La mésange bleue contribue à la régulation des populations d’insectes et limaces, et limite la présence de certaines espèces problématiques pour la santé publique comme les chenilles processionnaires. Sa présence est un indicateur de la santé d’un écosystème, les mésanges étant sensibles aux changements dans leur habitat.

Une espèce protégée

La mésange bleue est une espèce intégralement protégée depuis l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

Comment favoriser la présence de la mésange bleue dans les jardins ?

  • Laissez des espaces de nature spontanée, tels que des petites prairies fleuries ou des massifs variés (noisetier, sureau, érable champêtre, aubépine, viorne boule de neige, cornouiller, framboisier…).
  • Quand c’est possible, conservez les vieux arbres : les cavités que l’on peut y trouver sont occupées au printemps.
  • Complétez en installant en hauteur de nichoirs pour mésanges, avec un trou d’envol de diamètre allant de 26 à 32mm.
  • Favorisez la diversité dans votre jardin pour la biodiversité en aménageant des zones sauvages avec des feuilles mortes, des tas de bois et des espaces de sol nu où la mésange bleue peut chasser les insectes.
  • Limitez l’usage de produits de traitements qui peuvent nuire aux insectes dont dépend cet oiseau.

Un observatoire de la biodiversité, pour quoi faire ?

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Territoriale de la Biodiversité (STB) du territoire, la Maison de la Nature et de l’Arbre lance un appel à la participation à un « Observatoire grand public de la biodiversité ».

Grâce à vos données, GPSO pourra avoir une compréhension plus fine de la répartition de certaines espèces et adapter ses aménagements et pratiques de gestion, afin de mieux préserver leurs lieux de reproduction, de refuge et de nourriture.

4 espèces sauvages à observer sur 4 périodes de l’année

Le public est invité à identifier certaines espèces indicatrices du territoire à partir du 1er septembre 2023, sur 4 périodes de l’année, pour 4 espèces sauvages, dans le but de :

  • Enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire de GPSO
  • Localiser la répartition de certaines espèces communes indicatrices pour la biodiversité
  • Orienter la végétalisation du cadre urbain ainsi que protéger et restaurer les écosystèmes
  • Déployer des continuités naturelles sur le territoire pour assurer un réseau de déplacements et d’échanges propices au cycle de vie des espèces animales et végétales
  • Favoriser l’émergence d’un territoire résilient qui veille à la qualité de son cadre de vie

Les espèces retenues (écureuil roux, rouge-gorge, hérisson et rougequeue noir) sont des espèces indicatrices de la biodiversité et emblématiques des milieux naturels, facilement reconnaissables.

Carte des mésanges bleues observées

En savoir plus sur l’observatoire de la biodiversité

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