À la poursuite du rouge-gorge

Observatoire de la biodiversité

Créé le 02/01/2024 - Mis à jour le 07/04/2025

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Vous avez observé un rouge-gorge dans son milieu naturel, ou non loin de chez vous ? Signalez-le sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) !

À la poursuite du rouge-gorge

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En signalant un rouge-gorge sur l’observatoire de la biodiversité, vous participerez à enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire de Grand Paris Seine Ouest (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray).

Après l’écureuil roux, le rouge-gorge est la deuxième espèce concernée par l’inventaire participatif proposé par GPSO.

Rouge-gorge. © Nicolas Davy

À propos du rouge-gorge

Comment le reconnaître ?

Espèce sauvage familière du grand public et emblématique des jardins, le rouge-gorge est un oiseau des forêts que l’on retrouve également à la campagne, dans les parcs et les jardins.

Le rouge-gorge est un petit oiseau rondelet, qui pèse entre 15 et 20 grammes et a une envergure de 22 centimètres. L’adulte est facilement reconnaissable grâce à son plumage orangé sur la poitrine, appelé plastron. Le rouge-gorge est un oiseau solitaire et territorial, il se sert de son plastron pour avertir et intimider les autres espèces.

Quand le rencontrer ?

Toute l’année et dès le lever du jour car le rouge-gorge est un oiseau diurne. En hiver, il se rapproche des maisons pour y trouver de la nourriture. Par exemple, il profite du travail du jardinier qui ramasse les feuilles mortes ou bêche la terre, lui offrant ainsi de la nourriture.

Où vit-il ?

Le rougegorge a besoin, pour nicher, de végétation basse et touffue, fraîche et ombragée, dont le sol est nu ou recouvert de feuilles mortes. Son nid est difficilement repérable, il peut se trouver soit au sol ou à très faible hauteur, dans les bois, les bosquets ou encore les haies denses. Il est construit par la femelle où elle y dépose 5 à 6 œufs blancs bleutés avec des tâches rouges.

Un acteur de la biodiversité

Le rouge-gorge est un oiseau qui participe au développement de la biodiversité. En effet, il favorise la pollinisation de certaines fleurs lorsqu’il se nourrit de leur nectar. On dit que c’est une espèce parapluie car sa présence participe à l’équilibre de la biodiversité et au développement d’autres espèces.

En savoir plus

  • Le rouge-gorge se nourrit au sol essentiellement d’insectes et de leurs larves puis de divers invertébrés comme des vers de terre. Il aime également les fruits tels que les baies et peut consommer des graines, voire des restes alimentaires.
  • Le rouge-gorge a besoin, pour nicher, de végétation basse et touffue, fraîche et ombragée, dont le sol est nu ou recouvert de feuilles mortes. Son nid est difficilement repérable, il peut se trouver soit au sol ou à très faible hauteur, dans les bois, les bosquets ou encore les haies denses. Il est construit par la femelle où elle y dépose 5 à 6 œufs blancs bleutés avec des tâches rouges.
  • La femelle peut avoir 2 couvées par an, incubée par elle seule de 12 à 15 jours. Les poussins deviennent indépendants en moyenne au bout de trois semaines.

Une espèce protégée

Le rouge-gorge est une espèce intégralement protégée par l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Il est interdit de détruire ou d’enlever une nidification ou des œufs. Qu’il soit vivant ou mort, il est également interdit de détenir un rouge-gorge chez soi.
Malgré toute ces dispositions, le rouge-gorge est encore victime de braconnage.

Comment favoriser la présence du rouge-gorge dans les jardins ?

Le rouge-gorge s’invite souvent dans les jardins. Pour favoriser sa venue, vous pouvez :

  • Aménager des espaces de repos et de nidification : disposez des nichoirs spécialement conçus pour les rouges gorge, avec une ouverture latérale plutôt qu’un trou. Placez-les dans des endroits calmes et abrités, à une hauteur d’environ 1,5 mètre du sol.
  • Offrir de la nourriture : optez pour des mangeoires sur la période hivernale. A proximité de cette zone, laissez-en continu un petit récipient d’eau.
  • Cultiver un jardin diversifié pour favoriser le développement de la biodiversité et donc la présence d’insectes. Pensez également à installer des nids à insectes ou alors à conserver des zones sauvages, avec des tas de feuilles mortes, des branches et des bûches, qui fournissent un refuge idéal pour la mini faune (insectes).
  • Abandonner l’usage de produits toxiques comme des produits phytosanitaires.
  • Eviter la présence de chats.

À quoi sert l’observatoire de la biodiversité ?

Les données recueillies par l’observatoire de la biodiversité permettent de visualiser la répartition et les axes de déplacement de la faune, et d’identifier les points de rupture. La végétalisation du cadre urbain pourra ainsi être adaptée afin de créer des continuités naturelles pour assurer un réseau de déplacements et d’échanges propices au cycle de vie des espèces animales et végétales – par exemple, des passages pour les hérissons, une espèce protégée et indicatrice de la santé de la biodiversité.

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