En quête du rougequeue noir

Observatoire de la biodiversité

Créé le 26/06/2024 - Mis à jour le 07/04/2025

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Vous avez observé un rougequeue noir dans son milieu naturel, ou non loin de chez vous ? Signalez-le sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) !

En quête du rougequeue noir

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En signalant un rougequeue noir sur l’observatoire de la biodiversité, vous participerez à enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire de Grand Paris Seine Ouest (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray).

Après l’écureuil roux, le rouge-gorge et le hérisson, le rougequeue noir est la quatrième espèce concernée par l’inventaire participatif proposé par GPSO.

Rougequeue noir. © Nicolas Davy

À propos du rougequeue noir

Comment le reconnaître ?

Le rougequeue noir est un petit oiseau qui pèse entre 15 et  20g, avec une envergure de 26cm.

  • Le mâle a un plumage sombre de couleur gris anthracite, avec des ailes blanchâtres. L’avant du corps étant très sombre, il est difficile de distinguer son œil. Le ventre présente un dégradé de gris de l’avant vers l’arrière. Tout l’arrière du corps, le dessous des ailes et le croupion sont orange vif. Bec et pattes sont noirs. Le plumage nuptial complet est atteint à l’âge de deux ans.
  • La femelle est grise souris avec des ailes plus sombres. Le dessous est gris-beige parfois nuancé avec de l’orangé. La queue est identique à celle du mâle. Le dessous des ailes est orange pâle.
  • Le juvénile ressemble à la femelle, mais il est plus sombre.

Quand le rencontrer ?

Toute l’année et dès le lever du jour car le rougequeue noir est un oiseau diurne. Peu farouche, il est de plus en plus présent en zone urbaine.

Où vit-il ?

Originaire des milieux rupestres (falaises, ravins…), le rougequeue noir est un oiseau que l’on retrouve dans les parcs et les jardins. Adepte des perchoirs, il est souvent perché en évidence car c’est un oiseau territorial : il utilise son chant pour intimider ses congénères et défendre son territoire tout au long de la belle saison.

Le rougequeue noir apprécie les espaces dégagés et il est insectivore. Il est souvent perché pour repérer ses proies. Son alimentation se compose en grande partie d’insectes et de leurs larves qu’il n’hésite pas à saisir en vol, mais également d’invertébrés ou de mollusques. S’il peut fondre sur sa proie en vol, il peut aussi rechercher des proies en pratiquant du sur-place. En automne, il aime également les fruits tels que les baies ou encore les graines.

Un acteur de la biodiversité

Malgré sa petite taille, le rougequeue noir mange quotidiennement d’importantes quantités d’insectes, ce qui permet de lutter contre les ravageurs. D’autre part, c’est un bon auxiliaire de culture dans les milieux dégagés, comme les vignes, car c’est un terrain idéal pour la chasse.

Une espèce protégée

Le rougequeue noir est une espèce intégralement protégée par l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

Comment favoriser la présence du rougequeue noir dans les jardins ?

Le rougequeue noir s’invite de plus en plus en zone urbaine. Pour favoriser sa venue, vous pouvez :

  • Laisser des poutres apparentes sur lesquelles le rougequeue noir s’installera volontiers pour nicher.
  • Favoriser le développement de la biodiversité et la présence d’insectes en cultivant un jardin diversifié pour favoriser le développement de la biodiversité et la présence d’insectes, car le rougequeue noir a besoin d’une importante source de nourriture. Vous pouvez également installer des hôtels à insectes ou conserver des zones sauvages, avec des tas de feuilles mortes, des branches et des bûches, qui fournissent un refuge idéal pour les insectes.
  • Laisser des surfaces de sol nu où le rougequeue noir détectera ces mêmes insectes et les chassera. Les jardins avec un potager et des zones de gravier ou de sable ainsi que des arbustes et/ou des bandes de fleurs l’attireront.
  • Abandonner l’usage de produits toxiques comme des produits phytosanitaires.
  • Éviter la présence de chats.

À quoi sert l’observatoire de la biodiversité ?

Les données recueillies par l’observatoire de la biodiversité permettent de visualiser la répartition et les axes de déplacement de la faune, et d’identifier les points de rupture. La végétalisation du cadre urbain pourra ainsi être adaptée afin de créer des continuités naturelles pour assurer un réseau de déplacements et d’échanges propices au cycle de vie des espèces animales et végétales – par exemple, des passages pour les hérissons, une espèce protégée et indicatrice de la santé de la biodiversité.

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