Suppression des produits chimiques, économies d’eau, accueil des insectes, abris pour les oiseaux, choix de plantes plus pérennes… Au cours des dernières années, le travail quotidien des jardiniers de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) a évolué vers des actions plus respectueuses de l’environnement, et garantes d’un cadre de vie plus sain pour le public, les agents et la biodiversité.
Entretien de la biodiversité à Grand Paris Seine Ouest
Entretien des espaces verts
Réapprendre à apprécier la ville, avec un regard plus orienté vers la « nature », est essentiel. Pour cela, les services des parcs et jardins de Grand Paris Seine Ouest proposent de nouveaux espaces au cœur des villes, aménagés en prairies, et favorisant la pousse de fleurs spontanées aux pieds des arbres. L’objectif est de constituer un espace public plus naturel, respectueux de l’environnement et de la santé.
Parc Billancourt, à Boulogne-Billancourt.
Une gestion respectueuse de l’environnement : l’exemple du parc de Billancourt à Boulogne-Billancourt
Le parc de Billancourt, d’une superficie de 7 hectares, est situé au cœur d’un quartier labellisé EcoQuartier en septembre 2013. La récupération des eaux claires au sein du bassin récemment rénové a été anticipée dès la conception du parc. Cette eau est utilisée pour alimenter le réseau d’arrosage du parc. Au-delà de cette économie d’eau, les jardiniers travaillent différemment.
Les prairies sont fauchées trois fois par an. Pour les déchets de taille, les branches coupées sont broyées puis utilisées comme paillage au pied des massifs arbustifs du parc. Ce jardinage plus respectueux de l’environnement est étendu à l’ensemble du quartier.
Carte des parcs et jardins
Vidéo : le savoir-faire des jardiniers
Grand Paris Seine Ouest vous présente le service des espaces verts du territoire, son savoir-faire et son engagement en matière de développement durable.
0% pesticide
La loi de transition énergétique interdit l’utilisation des pesticides pour désherber les trottoirs et voiries depuis le 1er janvier 2017.
Cependant, Grand Paris Seine Ouest a anticipé la réglementation pour donner l’exemple d’une gestion plus écologique. Ainsi, l’abandon des produits phytosanitaires est effectif dans les espaces verts gérés par l’intercommunalité depuis 2008, et depuis 2016 pour la gestion de l’ensemble de l’espace public du territoire. Les plantes les plus envahissantes sont éliminées à la main par les cantonniers lors de leur passage, et une prestation manuelle de renfort est prévue lors des périodes de pousse.
Plus de nature en ville, c’est plus de vie
Cette démarche de 0% pesticide vise à offrir aux riverains un espace public plus naturel, et respectueux de l’environnement et de la santé. Une place plus importante est laissée à la biodiversité dans les rues et aux pieds des arbres du territoire.
Une mauvaise herbe n’est ni sale, ni mauvaise : elle participe à la biodiversité.
Cela signifie une évolution de la notion de propreté en ville : il s’agit de réapprendre à apprécier la ville, avec un regard plus « nature ». Par exemple, une «mauvaise herbe » n’est ni sale ni « mauvaise » ; elle est utile aux insectes pollinisateurs et participe à la biodiversité sur le territoire.
L’utilisation par les particuliers dans les jardins est, quant à elle, interdite depuis le 1er janvier 2019.
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