Protection de la biodiversité

Grand Paris Seine Ouest protège la faune et la flore sur son territoire.

Créé le 22/03/2020 - Mis à jour le 06/09/2023

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Grand Paris Seine Ouest (GPSO) s’engage à protéger la biodiversité sur son territoire, via des actions de préservation de sa faune et de sa flore, ainsi que la Trame Verte et Bleue qui assure aux espèces vivantes une continuité des espaces naturels.

Protection de la biodiversité

Protection de la flore

Villa des fleurs, allée de Flore, rue du Hameau fleuri, rue des Bruyères, rue du Gros chêne, rue des Peupliers, rue des Pins, rue des Tilleuls ou encore rue des Glycines, rue des Jonquilles, rue des Lilas, école du Muguet, rue de la Prairie, allée des Rosiers, villa des Sorbiers… la toponymie de Grand Paris Seine Ouest démontre l’importance de la place occupée par les plantes sur son territoire.

Les jardins constituent également de véritables réservoirs de biodiversité, à la végétation diversifiée. Arbres et fleurs composent le cadre de vie de l’agglomération au sein de laquelle des plantes parfois rares sont à découvrir.

 

Découverte du territoire de GPSOPatrimoine arboré

Hormis les arbres situés dans les squares, jardins et parcs, le patrimoine arboré est essentiellement forestier à Meudon et Ville-d’Avray. À Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux, ce patrimoine est en grande partie constitué d’arbres d’alignement le long des voies qui, en fonction des largeurs de chaussée et des trottoirs, sont taillés soit en rideau soit en forme libre.

Les villes de Sèvres, Chaville et Vanves assurent la transition de la trame verte du territoire avec des arbres d’alignement, des arbres ponctuels et des parcs. Ces beaux parcs (Boulogne -Edmond de Rothschild, Henri Barbusse, Frédéric Pic et de Brimborion) sont caractérisés par une forte présence d’arbres.

23.000 arbres recensés à l’échelle de Grand Paris Seine Ouest

Pawlonia du square Madame de Pompadou à Sèvres
Pawlonia du square Madame de Pompadou à Sèvres.

Sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest, 23.000 arbres sont recensés (hors voies départementales), dont les arbres remarquables, exceptionnels pour leur rareté, leur valeur historique ou leur dimension.

Retrouvez sur notre carte interactive tous les arbres remarquables du territoire.

En savoir plus

 

Patrimoine végétal

Si les rues sont bordées pour la plupart d’arbres courants des villes, d’autres végétaux un peu moins communs constituent la palette végétale de l’espace public de Grand Paris Seine Ouest. Fruit d’un savoir-faire ou volonté d’étoffer la palette employée, les jardiniers entretiennent au quotidien ce patrimoine végétal.

Forêt domaniale de Meudon.
Forêt domaniale de Meudon.
Une palette végétale variée

Les forêts domaniales de Fausses Reposes et de Meudon sont surtout plantées de châtaigniers, chênes sessiles et pédonculés, hêtres, bouleaux verruqueux, érables sycomores, aulnes glutineux et charmes communs… Les berges de Seine sont quant à elles jalonnées d’aulnes glutineux, d’iris des marais, d’aristoloches clématites ou de laîches des marais…

Les voies et jardins apparaissent marqués par des variétés horticoles plus nombreuses constituant une véritable richesse. Au-delà du fleurissement, les jardiniers s’évertuent à étoffer la palette végétale utilisée et changent aussi leurs habitudes en introduisant par exemple dans les jardins des prairies fleuries.

Des essences peu communes

Des essences peu communes composent également le paysage urbain, comme les oliviers marquant plusieurs ronds-points d’Issy-les-Moulineaux et une collection de bambous à Boulogne-Billancourt répartie sur plusieurs squares. Les roses occupent une place de choix, notamment avec les roseraies du parc de la Ferme et du jardin de la Cour d’Honneur à Issy-les-Moulineaux, sans oublier celles du square Carrier-Belleuse à Sèvres et du jardin français du musée Albert Kahn à Boulogne-Billancourt.

Parmi les plantes à remarquer plus spécifiquement, figurent notamment :

  • l’arbre de Judée rue Vaudétard à Issy-les-Moulineaux
  • l’arbre du clergé dans le parc Edmond de Rothschild à Boulogne-Billancourt
  • le cabrillet à grandes feuilles dans les jardins du musée Albert Kahn
  • le châtaignier à feuilles marginées de blanc Edmond de Rothschild à Boulogne-Billancourt
  • l’évodie de Daniellii rue Nina Berberova à Boulogne-Billancourt
  • le frémontia de Californie dans le parc Henri Barbusse
  • le legarrya dans le square Léon Blum
  • le genêt ananas dans le parc Frédéric Pic
  • le lyciet commun dans le parc des Glacières
  • le marronnier d’Amérique dans le square Léon Blum
  • le micocoulier de Provence avenue Charles de Gaulle à Boulogne-Billancourt
  • l’oranger des Osages dans le parc des Glacières

 

Protection de la faune

Grand Paris Seine Ouest engage des actions de partenariat ou poursuit des initiatives originales pour protéger et valoriser les espèces sur son territoire et leur permettre de réinvestir la ville, qu’il s’agisse de crapauds, de moutons, d’oiseaux ou d’insectes.

Sur les traces de l’écureuil roux

Vous avez observé un écureuil roux dans son milieu naturel, ou non loin de chez vous ? Signalez-le sur l’observatoire de la biodiversité de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) !

Vous participerez à enrichir les connaissances sur la faune et la flore du territoire.

J’ai vu un écureuil roux

Batraciens de la forêt de Meudon

Grand Paris Seine Ouest, en partenariat avec l’Office national des Forêts et la ville de Meudon, procède à la fermeture de la route des Étangs en forêt de Meudon pendant la migration des batraciens qui se déroule de mi-février à la fin mars.

Crapaud commun.
Crapaud commun.
Crapaud commun et grenouille rousse

Le Crapaud commun (Bufo bufo) et la Grenouille rousse (Rana temporaria) sont 2 espèces d’amphibiens de l’ordre des anoures. Ces 2 espèces, protégées au niveau national, sont présentes en forêt de Meudon. Elles ont la particularité de passer l’essentiel de leur temps en forêt et de se reproduire dans les mares et étangs forestiers au tout début du printemps, dès que les températures dépassent une dizaine de degrés.

Fermeture de la route forestière des Étangs

Depuis le début des années 2000, les bénévoles du groupe « Vivent les étangs » de l’association ESPACES assurent lors de la migration le comptage des populations d’amphibiens sur les sites des étangs de Meudon et Villebon. Au début des années 2000, la population de crapauds communs était estimée à environ 300 ou 400 individus et celle de grenouilles rousses à une petite centaine.

Grenouilles rousses.
Grenouilles rousses.

Pourtant, jusqu’en 2006, la circulation automobile sur les routes forestières provoquait une véritable hécatombe lors de la migration nuptiale (une centaine de cadavres par an, soit près du quart de la population totale). Une catastrophe pour le maintien de ces espèces sur le site.

Pour éviter l’extinction totale des populations, l’Office national des forêts, la Ville de Meudon, Grand Paris Seine Ouest et les bénévoles de l’association ont cherché une solution. Ainsi, depuis 2006, la route forestière des Étangs est fermée à la circulation tous les ans de la fin février à la fin mars pour permettre aux crapauds et grenouilles de traverser la route sans danger et d’accéder aux étangs, leur lieu de reproduction.

Cette mesure a été salutaire puisque, depuis lors, les pics d’observation (nombre maximum d’individus observés en une soirée) sont de plus en plus importants, ce qui laisse envisager un effectif croissant. Aujourd’hui, nous pouvons compter 27 000 crapauds et 13 000 grenouilles qui migrent durant la période hivernale. Ce type de mesure se révèle donc primordial pour assurer le maintien de la biodiversité dans nos espaces forestiers, d’autant qu’en un siècle la forêt de Meudon a perdu la moitié de ses espèces de batraciens.

 

Moutons du talus Garibaldi à Issy-les-Moulineaux

Depuis septembre 2010, des moutons sont utilisés pour l’entretien du talus ferroviaire du boulevard Garibaldi à Issy-les-Moulineaux. Ce terrain en forte pente, ancienne friche urbaine difficilement accessible aux jardiniers et à leurs tondeuses, est entretenu grâce aux moutons qui pâturent désormais cet espace.

Mouton d'Ouessant à GPSO
Mouton d’Ouessant.

Cette action participe entièrement au maintien et au développement de la biodiversité sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest. Entretenir le talus par le pâturage permet d’éviter l’utilisation de machines ou de pesticides qui font disparaître les insectes et la microfaune du sol. Le mouton a également un impact favorable sur le milieu et sur le paysage. Certaines espèces de plantes n’étant pas consommées par l’animal (le mouton a des préférences alimentaires bien marquées), c’est alors tout un écosystème qui évolue en fonction du pâturage.

Par ailleurs, les races qui ont été choisies, des moutons d’Ouessant et des moutons Thônes et Marthod, sont réputées pour leur capacité d’adaptation tant en milieu rural qu’urbain. Ces races sont en extinction, ce choix participe donc doublement à favoriser la biodiversité.

Grand Paris Seine Ouest étudie désormais la faisabilité de cette démarche à l’ensemble de son territoire. L’objectif est de composer un petit cheptel (quelques dizaines de bêtes) qui entretiendront des pelouses ou des prairies dans les espaces verts communautaires.

 

Ruches et insectes pollinisateurs

Abris artificiels accueillant les colonies d’abeilles, les ruches sont depuis le début du siècle de nouvelles composantes des parcs.

Abeille butinant une fleurDes sentinelles de l’environnement

Le rôle pollinisateur des abeilles confère à ces insectes hyménoptères le statut d’hôtes essentiels des jardins. Considérées comme les « sentinelles de l’environnement », elles ont aussi un rôle à jouer en milieu urbain, en particulier pour la sauvegarde de la biodiversité. Véritable partenaire privilégié du jardinier, l’abeille butine les fleurs et en récolte le nectar pour le transformer en miel.

Plusieurs ruches sont installées dans des parcs de Grand Paris Seine Ouest. Détenteurs d’un véritable savoir-faire, des apiculteurs sont en charge de leur entretien et de la récolte du miel. Isolées du public pour des raisons de sécurité, toutes ces ruches sont cependant facilement visibles et sources d’intérêt de la part du public et souvent au cœur d’animations.

Les ruches de Grand Paris Seine Ouest
Rucher-école de Chaville

Inauguré le 6 juin 2009, le rucher-école de Chaville est implanté sur le terrain situé entre les vignes et le jardin pédagogique. Il est géré par une association proposant des initiations au monde apicole.

Ruches d'Issy-les-Moulineaux.
Ruches d’Issy-les-Moulineaux.
Jardin botanique d’Issy-les-Moulineaux

Situées dans la partie haute du jardin, dans le sous-bois frais, 5 ruches ont été installées au début des années 2000. Elles sont gérées par un apiculteur local. Le miel est vendu lors des portes ouvertes des serres municipales.

Ruches du parc de l’île Saint-Germain

Mises en place depuis 2005 par le conseil général, les 3 ruches sont situées dans une zone naturelle protégée du parc, près de la mare, facilement visibles au niveau de l’entrée avenue Jean Monnet. Le miel produit a déjà été primé.

Parc Frédéric Pic à Vanves

Située sur l’île à l’extrémité sud-ouest du lac, 2 ruches sont ainsi éloignées du public. Elles sont situées au pied de la sculpture de la « Femme accroupie » de Félix-Maurice Charpentier. Grâce à un petit pont permettant l’accès à cette île, un apiculteur en assure la gestion.

 

Trame Verte et Bleue

La trame Verte et Bleue permet de préserver la biodiversité en assurant aux différentes espèces de la faune et de la flore une continuité des espaces naturels indispensables à leurs développements et à leurs déplacements (notion de corridor écologique).

Biodiversité / environnement : trame verte et bleue, GPSOCette démarche vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… et assurer ainsi leur cycle de vie.

La Trame Verte et Bleue, en rétablissant un maillage des écosystèmes à l’échelle de la région, de la nation ou de l’Union Européenne, constitue une réponse à la fragmentation des espaces naturels. Elle doit permettre les échanges d’espèces et un brassage génétique des populations susceptibles d’atténuer l’érosion actuelle des écosystèmes.

Au-delà de ces aspects, la Trame Verte et Bleue doit favoriser un aménagement durable des territoires. Elle doit permettre de réconcilier les activités humaines et la protection des milieux naturels et favoriser la prise en compte de la biodiversité dans l’ensemble des activités économiques. Elle devrait aussi améliorer la qualité et la diversité des paysages et donc le cadre de vie, particulièrement dans les espaces urbanisés où la reconstitution d’un maillage d’espaces naturels ou semi-naturels devrait faire évoluer le paysage.

Pourquoi le vert et le bleu ?

Ce sont les deux composantes de la trame (ou du réseau écologique) indissociables l’une de l’autre.

  • Le vert représente les milieux naturels et semi-naturels terrestres : les forêts, les prairies, les haies…
  • Le bleu correspond aux cours d’eau et zones humides : le fleuve, les rus, les étangs, les mares…

Comment se compose la Trame Verte et Bleue ?

La Trame Verte et Bleue est composée de plusieurs éléments qui ont été identifiés sur le territoire :

  • Des réservoirs de biodiversité ou zones cœurs : ce sont des zones riches en biodiversité où les espèces peuvent réaliser l’ensemble de leur cycle de vie (alimentation, reproduction, abris, etc…). Sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest, les réservoirs de biodiversité sont les forêts domaniales de Meudon et Fausses-Reposes, les berges de Seine ou encore certains parcs et jardins de superficie importante.
  • Des corridors écologiques : ce sont des voies de déplacement empruntées par la faune et la flore qui relient les réservoirs de biodiversité. Par exemple : une haie, un alignement d’arbres sur la voirie, un passage à faune sur une infrastructure routière, une ouverture dans un jardin clôturé…
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