Deux forêts domaniales s’étendent sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) : le domaine des Fausses-Reposes et la forêt de Meudon. Elles relèvent de la compétence de l’Office national des forêts (ONF).
Forêts domaniales
Forêt de Meudon
La forêt de Meudon est la plus grande forêt du département des Hauts-de-Seine, et la forêt domaniale la plus proche de Paris.
Forêt domaniale de Meudon.
Forêt domaniale de Meudon.
Forêt domaniale de Meudon.
Forêt domaniale de Meudon.
La forêt de Meudon s’étend sur 50% du territoire de la ville.
Sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest, elle s’étend sur 50% du territoire de la ville de Meudon, et couvre une partie des villes de Sèvres et Chaville.
Des étangs, des sentiers de randonnée, des parcours sportifs et pédagogiques permettent de découvrir la forêt de Meudon de plusieurs façons.
Les batraciens de la forêt de Meudon
Crapaud commun.
Chaque printemps, les batraciens de la forêt de Meudon entament leur migration vers les étangs, après avoir passé l’hiver à l’abri. Pour préserver cette espèce et maintenir la biodiversité, Grand Paris Seine Ouest procède à la fermeture de la route forestière des Étangs de fin février à fin mars.
En savoir plus
Les étangs de la forêt de Meudon
Chaville
Forêt de Fausses-Reposes
La forêt de Fausses-Reposes est la deuxième plus grande forêt du département des Hauts-de-Seine, après celle de Meudon. Elle s’étend sur la moitié des villes du territoire de Grand Paris Seine Ouest : Marnes-la-Coquette, Ville d’Avray, Sèvres et Chaville.
Forêt de Fausses Reposes.
Forêt de Fausses Reposes.
Forêt de Fausses Reposes.

Étangs de la forêt de Fausses-Reposes
Étangs de Ville-d’Avray, ou étangs de Corot
Propriété du Ministère de la culture et de la communication, le site de ces étangs est classé depuis 1936. C’est à la fin du Moyen-âge que fut créé comme réserve de pêche le « Vieil étang » (plus d’un hectare avec une profondeur de 3 mètres), le plus à l’ouest. Il fut aussi connu sous le nom d’« étang des Célestins » en référence aux seigneurs de Ville-d’Avray qui vendaient le poisson aux marchands parisiens.
En 1680, le duc d’Orléans, frère de Louis XIV, dit « Monsieur » (qui a laissé son nom à l’île de Monsieur), fait créer un nouvel étang, dit l’« étang Neuf » (3 hectares avec une profondeur de 5 mètres), pour répondre aux besoins d’alimentation en eau du parc de son château de Saint-Cloud. La digue est réalisée vers 1690 ainsi qu’un aqueduc souterrain reliant cet étang au parc de Saint-Cloud en passant par l’étang de la Ronce (voir ci-dessous) et la fontaine du Roy. Ces deux étangs sont alimentés par des rigoles recueillant les eaux pluviales de la forêt, prolongées par la « grande rigole de Ville-d’Avray » en amont du Vieil étang.
Dans le cadre du parcours d’art contemporain « Dessein d’eau » (2006) de la plasticienne Agnès Pezeu, des panneaux explicatifs révèlent au fil des rues de Sèvres et de Ville-d’Avray ce réseau hydraulique du domaine national de Saint-Cloud. Ponctuellement, ils sont toujours visibles, au même titre que des blocs de verre sérigraphiés et gravés d’Agnès Pezeu matérialisant sous les pieds des passants le tracé de l’aqueduc souterrain.
Ce site doit notamment sa renommée à Jean-Baptiste Camille Corot, qui les a peints à plusieurs reprises, raison de la dénomination d’« étangs de Corot », reprise notamment par le restaurant voisin, « Les étangs de Corot ».
Ces étangs sont le cadre de vie de canards, poules d’eau et nombreux poissons. La Société de pêche de Ville-d’Avray gère et réglemente la pêche et y organise notamment des pêches à la truite. Cette même société a en 2000, dans le cadre de la réparation des dégâts causés par la tempête du 26 décembre 1999, replanté les rives des étangs.
À proximité de l’Étang Neuf, le mail Alphonse Lemerre conduit au centre de Ville-d’Avray, en longeant l’ancienne propriété de Corot.
Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875)
Peintre paysagiste parfois considéré comme « le père de l’impressionnisme », Camille Corot a notamment été médaillé lors de l’Exposition universelle de 1855.
Claude Monet disait à son propos « Il y a un seul maître, Corot. Nous ne sommes rien en comparaison, rien. »
Il a habité à proximité de ces étangs, dans une maison achetée par son père en 1817. Il passait de longues heures au bord des étangs pour les peindre, rangeant d’ailleurs son matériel dans une cabane en bois située sous un saule pleureur au bord du Vieil étang.
En 1855 il décora de fresques les murs des chapelles de l’église de Ville-d’Avray:
- « Le baptême de notre Seigneur sur les bords du Jourdain »
- « Le Christ au jardin des oliviers »
- « Adam et Eve chassés du Paradis terrestre »« Madeleine pénitente retirée à la Sainte-Baume »
Il est enterré au cimetière du Père Lachaise (Paris). À Ville-d’Avray, hommage lui est rendu avec d’une part la fontaine Corot, située à l’angle nord-est de l’étang Neuf, et d’autre part le monument dédié à Corot de Raoul Larche dans le mail Alphonse Lemerre.
Étang de la Ronce
Marquant l’entrée d’une résidence, il est situé dans la courbe de la rue de la Ronce. Également appelé « étang Gilet », il s’agit du plus vieil étang de la ville, servant autrefois d’abreuvoir pour les troupeaux. Il est situé également sur le réseau hydraulique du domaine national de Saint-Cloud. Il est aujourd’hui très ancré dans le territoire urbain de Ville-d’Avray puisqu’il fait face au groupe scolaire « La Ronce ». Il est animé par un jet d’eau en forme de tulipe. Ses berges sont plantées de massettes à larges feuilles et de différentes espèces d’arbres.

Le saviez-vous ?
Le poète et musicien Boris Vian est né à Ville d’Avray, le 10 mars 1920. Il a écrit une nouvelle, intitulée Le Loup-Garou, dont l’histoire se passe dans la forêt domaniale de Fausses-Reposes : un loup qui mène une vie paisible est mordu par un loup-garou et transformé en homme.
Des gardes champêtres pour veiller sur l’environnement
Déployée en mars 2019, la Police Verte de Grand Paris Seine Ouest est constituée de gardes champêtres et d’une brigade équestre de la Garde républicaine. Leurs missions : sensibiliser la population et veiller au respect de l’environnement.
Il est fréquent que des déchets verts (déchets de jardin) soient abandonnés dans les forêts du territoire. Ces dépôts sauvages constituent une menace pour l’environnement : par exemple, certaines plantes invasives peuvent pousser et nuire aux forêts.
En savoir plus