Lundi 25 mai, 8h. Les premiers parents accompagnent leurs enfants à l’école Maurice Chevalier de Marnes-la-Coquette. Une jolie surprise les attend sur le seuil de la grille : un cheminement en trompe-l’œil.
Le street art s’invite à Marnes-la-Coquette
Martha 10 ans, est agréablement surprise tout comme son père Arthur, selon qui « d’un point de vue artistique, c’est très réussi, et utile au niveau éducatif, cela permet aux enfants de découvrir le principe du trompe-l’œil ».
Ce projet artistique, mené conjointement par Grand Paris Seine Ouest (GPSO) et les villes de Marnes-la-Coquette et Issy-les-Moulineaux, a été imaginé pour susciter la curiosité des enfants et les aider à appliquer la distanciation physique dans le cadre du déconfinement.
« Le trompe-l’œil est un concept intéressant pour aborder le sujet de la distanciation sociale avec les enfants, car il permet de faire passer les règles sous forme de jeu. »
Vincent Elleaume, artiste isséen a imaginé un parcours ludique, où les personnages inspirés de l’univers du dessin animé, le Monde de Nemo accompagnent les élèves jusqu’à leur cour de récréation : « utiliser le trompe-l’œil pour la distanciation sociale est un concept intéressant pour aborder ce sujet avec les enfants, car il permet de faire passer les règles sous forme de jeu, plus facilement accepté par un jeune public ».
Madame Barody-Weiss, maire de Marnes-la-Coquette, a tout de suite été séduite par l’idée d’un trompe-l’œil : « esthétiquement joli, cela permet de faire passer des messages dans le cadre de la distanciation sociale, c’est intéressant d’avoir un support ludique pour les enfants, surtout dans une période anxiogène comme celle que l’on vit actuellement ».
Pari réussi donc, puisque les équipes enseignantes, les élèves et leurs parents ont été conquis et ont salué cette belle initiative.
Diaporama photos
Zoom sur Vincent Elleaume, street artist isséen

Sir Kob, de son vrai nom Vincent Elleaume, est un artiste autodidacte. D’abord connu sous le pseudonyme de Kobräp, il débute sa carrière artistique en 1995 dans le hip-hop et le tag. Puis il se passionne pour le beatmaking (compositions instrumentales pour le hip-hop).
En parallèle, il améliore ses techniques graphiques et réalise des fresques et des toiles. En 2005, Sir Kob crée un collectif artistique nommé Kobraphobie, qui devient une association en 2008. Aujourd’hui, nous le retrouvons dans des événements artistiques tels que des réalisations de fresques, des stages et des expositions.